J’ai reçu beaucoup de questions après avoir annoncé que nous voulions accueillir une nouvelle famille dans notre habitat partagé.
Principalement autour de deux grands types d’interrogations :
– Ce mode de vie est-il vraiment fait pour moi ?
– Comment choisir mon habitat collectif ?
Voici quelques éléments de réponse :
✅ 1 – La raison d’être du projet.
Pourquoi voulez-vous rejoindre/créer un habitat collectif ? Améliorer votre résilience individuelle/qualité de vie et/ou servir un projet sociétal, intégré au territoire ?
A Montlaville, nous sommes clairement sur un projet environnemental – sociétal, intégrant une expérimentation visant la résilience énergétique et financière 😉
✅ 2 – Le degré de partage.
Il existe de nombreux “niveaux” d’habitats collectifs.
Cela va du simple terrain découpé en parcelles individuelles avec juste un potager partagé jusqu’au logement où tout est commun, y compris les salaires…
Tout est possible, à vous de voir ce qui correspond à vos besoins.
Le château dans lequel nous habitons est un grand bâtiment divisé en appartements, avec des activités professionnelles sur le site. Beaucoup de choses sont donc imbriquées.
Le niveau de partage est assez élevé, d’après ce que j’ai pu voir par ailleurs.
✅ 3 – Le temps et l’énergie que je suis prêt(e) à consacrer au collectif.
L’habitat collectif permet des économies, mais en contrepartie, il faut se préparer à investir pas mal de temps et d’énergie pour que le groupe fonctionne.
À mon niveau, je passe facilement ½ journée par semaine à travailler sur des sujets collectifs.
✅ 4 – La taille du groupe
Ce n’est pas la même ambiance à 3 ou 10 foyers…
Il y a des avantages et des inconvénients selon les caractères, les modes de vie, les attentes.
À terme, j’aimerais bien que nous soyons 8 foyers sur le site. Il me semble que c’est gage de vitalité, mais aussi une sorte de “masse critique” qui permet la résilience.
✅ 5 – La connaissance de soi
Vivre en communauté suppose d’être capable d’accueillir les différences, de connaître ses propres mécanismes, ses peurs, ses qualités. 👍
D’expérience, une bonne connaissance de ses mécanismes, les sens du compromis et de la communication sont fondamentaux. Je retrouve ces prérequis dans la majorité des projets…
✅ 6 – L’histoire du lieu 💡
Pour moi, l’historique d’un site conditionne aussi un peu la tonalité du projet.
Par exemple, notre château a toujours été un lieu d’accueil pour les colonies de vacances, les collectivités, les groupes de scouts.
Nous allons faire vivre cet héritage en restant le plus ouvert possible sur l’extérieur.
✅ 7 – Expérimenter
Ne vous jetez pas à l’eau d’un coup ! ⚠️
Il existe des sites de hashtag#woofing. Allez passer une semaine dans un habitat collectif , documentez vous sur le mouvement. Suivez le Mooc ou la formation de la Coopérative Oasis.
N’hésitez pas si vous avez des questions en commentaire 😉
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